J’ai souvent ce symptôme qui ressort chez les gens.
Tu ne me comprends pas, donc je t’en veux.
Ma souffrance à moi (merci Diam’s)
Tu ne comprends pas mon monde, tu ne réalise pas ma peine, ça me dérange. Nous sommes à côté, pourtant pas connectés, ça me dérange.
Tu ne me comprends pas, tu n’as pas appris à comprendre les hommes. Tu n’as pas appris à comprendre ton entourage. Tu ne sais pas être empathique. Tu ne sais pas te connecter à l’esprit des autres. Tu ne comprends pas l’esprit de fraternité. Tu n’as pas développé l’esprit de groupe. Tu ne peux pas percer la barrière de mon esprit. Tu ne peux pas aller au-delà pour comprendre ce qui se passe chez moi. Tu ne peux pas avoir l’idée de ma souffrance quand j’en ai.
En étant pas capable de faire preuve d’empathie, tu ne peux pas comprendre le bordel que je vis. Tu ne peux pas m’éclairer. Tu ne peux pas « partager » ma vie. Tu ne peux pas m’éclairer sur un centième de ma souffrance. Tu ne peux pas
Je dois vivre en samouraï solitaire. Je dois endurer. Je ne sais pas l’exprimer. Tout ça parce que tu es dans ton monde. Parce que tu es égocentrique. Parce que tu n’as pas grandi en développant l’esprit de communauté. Parce que tu ne sais pas t’intéresser au bien-être des gens. Parce que tu ne sais pas t’intéresser à leurs pensées, leur psychologie.
C’est grave et je t’en veux. Car tu n’as pas grandi normalement. Tu n’as pas grandi comme un humain. Tu as grandi comme une machine. Moi je porte mon fardeau et toi tu n’en vois pas un centième. Si tu ne sais pas le voir non plus, c’est que tu n’as pas eu des cours pour, ou une éducation pour ou que tu n’en as pas envie. C’est encore plus grave.
A l’idée de le penser, j’ai des décharges électriques de haine à l’idée de constater à quel point nous sommes proches mais pourtant humainement tant éloignés. Comment peux-tu être sur une autre planète.
Comment peux-tu être heureux quand je ne le suis pas. En pensant ça, je fulmine de rage. Je fomente de la haine. Je fomente de la haine contre les gens qui peuvent être heureux pendant que je souffre sans en avoir la moindre idée.
Voilà
Voici ce que je ressens quand je vois des gens prisonniers de leurs propres problèmes familiaux, identitaires, existentiels, socialement identitaires aussi. Donc qui ne trouvent pas leur place dans la société et qui en souffrent.
Je vois ces gens fulminer leur haine comme un chat qui ne peut régurgiter une boule de poil.
Et… au final c’est dangereux. Car il se cache des interrupteurs diaboliques chez ces gens. Des interrupteurs qui déclenchent des crises, de la violence verbale, de la jalousie et/ou même du sadisme.